Roselyne Fayard conduit la table ronde avec trois auteurs, Rosette Poletti, pour J’atteins la sagesse, Dr François Choffat, pour Homéopathie pratique, et Sylvie Staub pour Cellules je vous aime. Une chance et un plaisir de partager avec ces pionniers du soutien aux médecines douces. Beaucoup de pépites.
Et à la fin de cet entretien si bien mené par Roselyne, elle me fait en aparté un très beau compliment : “Ce livre devait être écrit.”
L’enregistrement a été fait avec les moyens du bord, veuillez excuser la qualité.
Repères
4:40 – Qu’est-ce que la guérison? Sylvie, quel est votre chemin de guérison?
Rosette Poletti: “La guérison, c’est un consentement à la vie, à la vie quelle qu’elle soit, avec ou sans rechute.”
25 – La médecine est-elle scientifique? Quelle collaboration entre médecine allopathique et empirique?
32:50 – Comment croire en notre sagesse intérieure? Il y a un réel pouvoir en nous, mais nous l’avons peut-être abandonné. Il y a là quelque chose qui, me semble-t-il, est induit et que nous avons accepté! Il y a un jeu de pouvoir entre le médecin et son patient. Dr Choffat, pourquoi la médecine a-t-elle pris un tel pouvoir sur nos vies, sur nos corps et nos esprits?
34 – Selon Dr Choffat, la médecine est empirique par nature. Il explique comment les pourcentages de réussite d’un traitement sont calculés. Alternative: ressentir ce qui est pour bon pour nous par le coeur, intuition, créativité.
37: 50 – Dr Choffat discute l’effet placebo: c’est les défenses du malade qui se réveillent! C’est une merveille, c’est un trésor que chacun d’entre nous possède! Malheureusement on le décrie car il ne se vend pas.
40:10 – Nous sommes dans un monde matérialiste, nous ne croyons que ce nous touchons, et pourtant la notion de guérison est extrêmement mystérieuse. Rosette, est-ce que nous avons une autre dimension qu’un corps physique?
Guérison: être dans une forme de tranquillité intérieure par rapport à ce qui pourrait se produire.
43:10 – Paradoxe: responsabilité de mobiliser nos ressources de guérison et culpabilité, je me la suis faite cette maladie. Comment vous avez abordé ça Sylvie?
Pourquoi versus vers quoi?
Plutôt que guérison, je dirais retourner dans le mouvement de la vie, être en vie. Dans l’instant présent, il n’y a pas de conditionnements. La peur nous projette dans le futur. Être en vie ce serait être de plus en plus plongé dans l’instant, et libéré du futur! Cela n’a plus tellement d’importance de savoir si on va vivre ou mourir, l’important c’est que, maintenant, on respire.
47:30 – François Choffat, comment est-ce qu’on peut accompagner les personnes vers leurs ressources?
Il cite Dr Bernie Siegel:
*L’important, ce n’est pas de mourir mais c’est de ne pas être vivant quand on est encore en vie.
*Ceux qui guérissent, ce sont les emmerdeurs!
50 – Qu’est-ce que la santé? “Quand j’ai guéri un patient, c’est que je lui ai rendu sa liberté.” ” Je considère que j’ai guéri un malade quand je lui ai rendu sa créativité.” Rétablir les fonctions nobles de l’être, aimer, être aimé, vivre dans le moment présent, créer, être inspiré.
55 – Avons-nous besoin de reconsidérer notre relation à qu’est-ce que c’est qu’un être humain, comment il fonctionne et comment le prendre en charge?
57 – Questions du public.
Sylvie: vers quoi vous vous êtes dirigée comme médecines complémentaires?
Je suis tombée dans l’amour, celui qui vient de l’intérieur.
1h02 – François Choffat raconte comment il a été soigné par un chaman au Mexique.
1h07 – Est-ce que tout est bon, pourvu qu’on guérisse?
Rosette: Si on accepte de prendre la responsabilité pour soi, on sait les choses qui seront bonnes pour nous et celles qui ne le seront pas. Il y a une sorte d’accord qui se fait avec l’intuition, et je crois qu’on sait à peu près ce qui est bon nous.
Sylvie: C’est pas au niveau du mental cette sagesse, pour moi ça passe beaucoup par la sensation.
François: Certains médecins sont très accrochés à leur pouvoir, ils vont augmenter la peur. Je me méfierai presque plus de la médecine que des personnes qui pratiquent les médecines douces, parce que c’est une médecine très violente.
Sylvie: C’est sûr que quand la peur est là, on ne peut pas sentir. Et donc, comment faire face à sa peur, ça fait partie du processus de guérison.
La maladie nous transforme, la vie est un processus de transformation perpétuelle. A chaque fois qu’on est mis dans une situation d’épreuve, c’est probablement que c’est le moment pour nous d’évoluer. On pourrait le prendre comme un signe qu’on est prêt pour une autre version de nous-même.
Le Livre sur les Quais, édition 2019